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Episode 2. Contes de zombies – Anthony Lamacchia

Afin de rendre mes chroniques toujours plus précises, j’ai décidé de créer un barème sur 100 points (merci les supers conseils de Tata Nexua !) afin de te donner une note plus détaillée. Tu peux retrouver la liste de mes différents critères ici.

Normalement, si tu me suis depuis un petit bout de temps, Anthony Lamacchia, ça doit te dire quelque chose. Mais si ! Le mec qui a écrit le roman d’horreur que j’avais dévoré en une après-midi ! Ah, et j’avais également acheté son roman jeunesse en ebook et j’ai tellement adoré que j’ai directement commandé un exemplaire papier pour un de mes proches. Bref, je peux te dire qu’Anthony, il nous fournit de la bonne came.

Si tu préfères écouter ma chronique, ça se passe ici :

Ep. 2: Contes de Zombie d'Anthony Lamacchia Bouffe-moi ce bouquin !


Style : Horreur/Fantastique

Date de publication : 2021

Points barème : 92/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

La fin est proche. Non, en fait, c’est carrément la fin ! Les zombies sont dans les rues, les humains se terrent dans leurs clapiers pour s’en sortir comme ils peuvent et pompon sur la Garonne, même les fées semblent dépassées par la situation.

Les fées ?

Ah, oui, j’ai oublié de te dire qu’il y avait des fées dans l’histoire ? Quoi ? Tu as jamais lu un recueil de nouvelles mêlant fées et zombies ? Sache que ça te donne une apocalypse assez… originale !

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteur pour sa confiance.

Le premier regard (15 points sur 15)

Alors, Anthony nous avait déjà offert une super couverture avec son roman jeunesse Edward Sakedos et il a très bien compris que son illustratrice gérait du feu de dieu, parce que c’est bien elle qui nous a pondu cette petite beauté, mais plus que ça encore, c’est elle qui a illustré le recueil. Ouais. C’est un recueil illustré ! Nous allons de révélation en révélation. Mais où cela s’arrêtera-t-il ?

Bref, visuellement, le livre est vraiment magnifique.

Même en numérique les dessins sont de toute beauté, mais je me tâte vraiment à acheter la version papier rien que pour pouvoir admirer ça de plus près. Franchement, je ne trouve absolument rien à redire sur ce premier regard, à part peut-être que j’en suis tombée amoureuse.

Ma lecture (63 points sur 70)

Des zombies et des… fées ?

Fallait un peu s’en douter ! Dans le titre déjà, on te parle de contes et puis il y a une fée sur la couverture. Donc bon ! J’ai vraiment adoré le fait qu’Anthony Lamacchia mélange ces deux univers diamétralement opposés. Qui est assez fêlé pour avoir l’idée d’un crossover ?

Au final, c’est vraiment un pari réussi, l’incrustation des uns et des autres se fait super bien et on trouve ça limite logique qu’il y ait des fées dans un monde post-apo zombie. Le prochain qui me sort un banal zombie sans sa copine ailée, je fais un scandale !

L’autre point où Anthony a vraiment géré, c’est qu’il a réussi à reprendre les codes des films post-apo zombie et vraiment l’adapter au monde des contes. Et ça ne fait pas du tout artificiel ou étrange. En fait, c’est même là où je trouve ça dingue : on a l’impression que c’est tout a fait normal. Comme si on était habitué à mélanger ces deux univers.

J’ai été scotchée par le fait que mon cerveau accepte aussi vite l’idée qu’un zombie et une fée dans le même bouquin, c’était ultra random.

Des nouvelles différentes à chaque fois

Je te disais que les deux styles étaient très bien mélangés, mais ils ne le sont pas fait de la même façon dans chaque nouvelle. Et au final, ça permet d’avoir des nouvelles aux styles assez différents, chose encore assez dingue quand tu prends deux thèmes aussi précis. Je veux dire, un recueil d’horreur tu t’attends à avoir des nouvelles différentes à voir de tout. Un recueil sur les zombies, bon, là déjà, tu te dis que ça risque d’être vite répétitif, mais tu y crois. Un recueil sur les zombies ET les fées ? 16 nouvelles sur ce même thème ? Bah, forcément, au bout d’un moment les nouvelles vont se ressembler !

Bah non, justement. Pas du tout.

Tu as de tout : du post-apo classique, de l’horreur pur, de la fantasy, du thriller… Chaque nouvelle a vraiment son ambiance. Et puis, les deux protagonistes principaux (les zombies et les fées ! Tu as rien suivi, toi !) ne sont pas toujours présents au même degré. Parfois, c’est vrai, on a un peu de mal à trouver la part « fée », mais finalement, il y a toujours ce petit détail qui te replace dans la trajectoire.

Certaines nouvelles te feront peur, d’autres verser une petite larme, et il y en aura même qui te feront rire. Enfin, moi, ça m’a fait rire !

Un message important derrière

Et c’est là qu’on part sur la théorie des zombies. Que représentent finalement ces monstres qui ont envahi nos écrans ? Pour beaucoup, c’est la représentation de notre vie rythmée entre métro-boulot-dodo. On est mort, éteint et pourtant avide de toujours consommer +.

En fait, derrière le personnage du zombie, il y a une vraie peur de l’évolution de notre société. Une peur de sombrer dans un état végétatif et de ne se réveiller que bien trop tard.

Et ça, Anthony le montre bien dans plusieurs des nouvelles. On se trouve avec une analyse et une critique de notre société teintée de tripes et hémoglobine. C’est très bien amené et comme toujours avec Anthony Lamacchia, la conclusion ne nous est pas imposée, c’est à nous de nous forger notre propre avis.

Il y a aussi un petit message écologique et là, ça m’a bien fait sourire. J’avais jamais vraiment pensé associer les zombies à l’écologie, mais finalement, c’est vrai que le message passe bien !

L’après-lecture (14 points sur 15)

A mes yeux, Anthony Lamacchia est vraiment un très bon auteur. Il n’y a que son thriller que je n’ai pas encore lu, mais il est clairement dans ma wishlist (et c’est vrai de vrai, je dis pas ça pour mousser l’auteur !). J’en suis donc au troisième livre d’Anthony et même si je trouvais les premiers déjà très bons, je trouve qu’il a encore évolué avec ce recueil et qu’il a atteint un niveau que beaucoup d’auteurs envient.

Qu’il ne soit pas + lu, ça dépasse vraiment ma compréhension. Alors, oui, quand j’aime un livre, j’ai tendance à sortir toute la fanfare et à en faire des caisses. Tu me connais maintenant, je sais jamais rien faire dans la demi-mesure. Alors, je vais en faire des caisses avec ce recueil. Parce que je le trouve vraiment génial. Il y a pas à tortiller. C’est comme ça.

Il y a vraiment un travail colossal derrière et ça se sent.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Oui, oui, mille fois oui ! Après, je tiens vraiment à t’avertir, ce n’est pas pour n’importe qui. Personnellement, je pensais offrir une version papier à un proche, le même qui avait eu le roman jeunesse Edward Sakedos. Cette personne a grandi mais aime toujours les histoires un peu sombres. Du coup, je me disais que des zombies et des fées, c’était le bon compromis pour un jeune ado… Bah peut-être pas en fait. Je vais surement attendre encore quelques années, parce qu’Anthony traite de sujets assez violents comme le viol et j’avoue que c’est peut-être pas à mettre entre les mains de tout le monde.

Te fie pas au côté conte, c’est vraiment un recueil pour adulte, aucun doute là-dessus.

Mais si tu adores l’horreur et que tu veux un truc qui sorte complètement de l’ordinaire, tu seras servi !


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

Comme toujours, je te mets le lien pour te fournir le roman en pré-commande (sortie le 5 mai) sur Amazon. Tu peux également suivre l’auteur (fais-le !) sur son site ou sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram).

Et si tu succombes à ce roman, tu peux laisser ton avis sur Amazon, mais aussi sur Babelio. N’oublie pas, un commentaire, c’est un auteur et un lémurien sauvés !

Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

Le lien Amazon est affilié, ça me permet d’avoir une commission. En utilisant ce lien, tu soutiens mon travail et me permet de pouvoir investir dans de nouveaux projets !

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Episode 1. Borderline. Niveau -1 : le Labyrinthe – Zoë Hababou

Alors, une fois de plus, il faut que je sois totalement transparente et que je te dise que ce n’est pas un service presse ! L’auteure ne m’a pas envoyé ses romans dans le but que j’en fasse une chronique, cette initiative vient totalement de moi. Bref, j’ai gagné un concours en décembre dernier (je ne me lasserai jamais de dire ça, surtout depuis que ma victoire en février dernier m’a été honteusement volée ! Je suis pas rancunière, tiens…) et j’ai reçu 6 bouquins en échange. Aujourd’hui, on va voir ensemble le tome 2 de la saga Borderline.

Attention ! Contrairement aux romans de Simon Perdrix, avec Borderline tu DOIS lire les romans dans l’ordre, donc si tu as loupé le tome 1 (MAIS T’ES UN GRAND MALADE ? C’est quoi ton excuse pour ne pas déjà l’avoir lu ???), je t’invite plutôt à zyeuter la chronique qui lui est dédiée.

Si tu as la flemme de lire cette chronique, tu peux aussi écouter ça en cliquant juste en dessous ! C’est pas cool ça ?

Ep.1 : Borderline. Niveau -1 – le Labyrinthe de Zoë Hababou Bouffe-moi ce bouquin !


Style : Récit initiatique / Spiritualité

Date de publication : 2020

Points barème : 94/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

Parfois il suffit d’une rencontre et d’une seule pour tout changer. Comme si le putain de Destin l’avait mené à ce moment-là, à cet endroit précis pour qu’il puisse tomber nez à nez sur Wish. Travis est toujours le même type paumé et ravagé qu’il a toujours été. Le vide créé par la mort de Tyler est toujours aussi profond. Le feu qui brûle au fond de lui est toujours aussi dévorant.

Ce qui a changé, c’est Wish. Wish et la plante. L’ayahuasca.

Et ce qui était une virée Rock N Roll se met en suspens le temps d’un instant. Le temps d’assimiler toute la sagesse de l’abuelita et de comprendre tout ce qui se joue en lui. Pour la première fois de sa vie, Travis va apprendre à disséquer les moindres parties de son cerveau et à se poser. Rester immobile et ne plus se laisser consumer par le brasier qui l’anime.

Travis parviendra-t-il à devenir un homme nouveau ou se laissera-t-il dévorer par les maux du passé ?

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure pour l’envoi de ses romans. Encore une fois, ce n’est pas un service presse mais une lecture personnelle !

Le premier regard (14.5 points sur 15)

Toujours le même amour pour les couvertures de la saga ! D’ailleurs, j’ai hâte de te présenter le tome 3, c’est vraiment mon préféré jusque-là. Je dis, « jusque-là » parce que Zoë Hababou nous a présenté les couvertures pour le tome 4 et elles sont d’une beauté ! Oui, « LES COUVERTURES » parce que Madame s’est laissée emporter et le tome 4 est trop épais pour tenir dans un seul bouquin. Allons-nous nous plaindre ? Bah, non ! Clairement non !

Ma lecture (64.5 points sur 70)

Tyler, Tyler, Tyler… Faut qu’on parle toi et moi !

Je vais commencer fort en parlant de Tyler dès le début. Alors, je vais te raconter mon expérience et je peux déjà te dire qu’elle est fortement influencée par mon histoire personnelle. Je me doute que peu de personnes ont ressenti la même chose. Mais fuck, c’est ma chronique, donc je t’en parle si je veux. D’autant plus que c’est vraiment ce point qui a influencé toute ma lecture.

Bon, je lâche la bombe, comme ça sans explication : J’ai une peur quasi maladive de l’abandon. Je rentrerai pas dans les détails du pourquoi parce que c’est personnel, mais c’est quelque chose qui dicte pas mal mon quotidien et qui revient systématiquement dès que je me tape des thérapies ou autres.

Quel est le rapport avec Tyler ? J’y viens. En fait, dans le tome 1, j’ai été fasciné par la relation entre Tyler et Travis, et même si je savais dès le début que Tyler était morte, je sais pas, je devais être dans une phase de déni ou autre et j’ai pas percuté. Mais dans le tome 2… Dès les premières pages j’ai ressenti énormément de colère envers elle. Au point même de… la détester. Et pourtant, elle n’a pas changé, elle reste toujours fidèle à elle-même, alors pourquoi ? Pourquoi autant de colère en moi ?

Attention ! Que ce soit clair : détester un personnage n’est pas une mauvaise chose (sauf si on le déteste parce qu’il est mal écrit, qu’il est caricatural ou autre). Pour moi, tant qu’on ressent une émotion envers un personnage, c’est qu’il est réussi et je préfère même ressentir de la colère, de la haine ou du dégoût envers un protagoniste plutôt que de la sympathie. Ça doit être mon côté maso… Bref, je suis toujours la meuf qui préfère le méchant de l’histoire au gentil. Alors ici, Tyler n’est pas la « méchante », mais tu saisis l’idée.

Pendant une bonne partie de ma lecture, j’ai pas compris pourquoi je réagissais comme ça. Pourquoi j’étais bloquée sur Tyler et pourquoi ce sentiment si fort ? Et en fait, le tome 2 a été une putain de thérapie pour moi : je détestais Tyler parce que je m’étais totalement mise à la place de Travis et lorsque j’ai peur d’être abandonnée par quelqu’un c’est systématiquement la réaction que j’ai. Je détestais Tyler, parce que j’avais peur qu’elle m’abandonne. Enfin, qu’elle abandonne Travis. Qui du coup est moi parce que… Ouais, t’as compris le bordel !

L’aventure laisse sa place à l’introspection

Dans le premier opus, tu sentais la rage de vivre de Tyler et Travis. Ça décapait, ça pétait dans tous les sens et c’était ultra Rock N Roll. On était beaucoup + sur des scènes du passé et on assistait vraiment à la violence qu’avaient essuyé les jumeaux, mais aussi à celle qu’ils avaient créée, parce qu’on va pas se mentir, ce sont pas des enfants de chœur.

Il y a toujours cette violence, mais elle devient + psychologique. Et puis, je suis pas allée compter les chapitres et établir des pourcentages pour vérifier ça, pourtant il me semble bien que Zoë nous parle un peu moins du passé commun de Tyler et Travis pour se concentrer sur Travis. Comme si le mec avait enfin accepté qu’ils n’étaient pas une seule et même personne et qu’il avait une vie, une identité indépendamment de sa sœur.

Du coup, il nous raconte moins des faits, et part plutôt sur des réflexions, sur une analyse de sa propre personnalité et de ses sentiments. Alors oui, c’est toujours Rock N Roll, juste ça ne l’est pas pour les mêmes raisons. Là où le tome 1 te mettait + en avant l’aventure et le mouvement, dans le tome 2, tu vis le côté « drogue et chute » de la vie Rock N Roll. Le moment où la star se crame carrément les ailes à force de grimper.

Et là, tu comprends le principe des différents niveaux. Travis prend peu à peu conscience de son existence et s’analyse. A chaque opus, il a un différent stade d’éveil. Dans le premier il te racontait sa vision avec une assurance de dingue, il était persuadé d’être dans la vérité et que tous les autres étaient juste des putain de zombies (bon, il le pense toujours dans le tome 2, parce que, quand même !). Mais dans cet opus, il se rend compte qu’il y a une faille dans leur système de penser et on assiste à un début de déconstruction.

Grace à l’ayahuasca, Travis se déconstruit pour accepter la réalité de la plante. Alors, clairement, on n’est pas sur une phase de reconstruction, mais c’est normal, chaque chose en son temps ! Il faut savoir être patient, et puis la reconstruction, c’est un autre niveau encore !

Putain, il y a aucun artifice !

Note à moi-même : retirer tous les « putain » si je veux que ma chronique passe sur Amazon…

Alors, pourquoi je te dis qu’il y a aucun artifice ? Parce que c’est le cas. Pas de chichi, pas de truc romancé. Clairement, Travis il existe pas pour le lecteur et sa vie n’est pas là pour servir d’exemple ou je ne sais quoi. Zoë Hababou te raconte la vie d’un mec comme il l’a vécue. Alors oui, sur le papier c’est un personnage fictif, mais ça tu as du mal à le réaliser. Parce que sa vie, même si elle est atypique, elle est pas extraordinaire. Et quand je dis « extraordinaire », je parle dans le sens « rare » et totalement inaccessible au reste de l’humanité. Travis, c’est n’importe quel mec que tu peux trouver dehors. Il est pas démesurément doué pour un truc, le Destin ne l’a pas désigné pour accomplir des choses de dingues. C’est juste un type qui a vécu des galères.

Et là dessus, j’ai retrouvé la même sensation que lorsque je matais Shameless. On te met face à la réalité. Les personnages ne sont pas des êtres différents de toi et moi, ils vivent des galères hardcore, mais c’est pas lié à eux, c’est lié à leur classe sociale, à leur environnement et des Travis, t’en retrouves plein dans la rue. Et c’est ça qui est puissant.

Tu le vois foncer dans le mur et partir à la dérive, mais merde ! C’est la réalité ! C’est ce qui arrive à des tonnes de gamins tous les jours et ça sert à rien de fermer les yeux ou de les juger. Justement, en comprenant comment ils en sont arrivés là, c’est comme ça qu’on comprend le problème. Il faut voir la réalité sans sa couche de verni et de paillettes pour agir.

Encore une fois, lire Borderline, c’est comme assister à un accident. On sait que ça va mal finir mais on peut pas détourner les yeux. Parce qu’on a besoin de voir ça.

L’après-lecture (15 points sur 15)

Franchement, ce n’est que le tome 2 et pourtant j’ai l’impression qu’il est déjà bien + puissant que le tome 1. Je me suis payé une vraie thérapie durant ma lecture et j’en ressors avec une analyse de moi-même qui est bien + poussée. Pourtant, j’ai rien en commun avec Travis. La drogue, le sexe, l’errance, c’est des trucs que j’ai jamais connu.

C’est juste dingue le pouvoir de ce bouquin. c’est enivrant et en même temps ça fait peur. Parce que ça m’a obligé à voir en face mes propres démons et on sait tous qu’on préfère rester dans le déni. C’est mieux, c’est + pratique comme ça.

Je me dis qu’on en est qu’au tome 2 et que ce n’est que le début de l’éveil. J’imagine même pas la puissance des autres niveaux… J’ai hâte et en même temps, je redoute le moment venu, parce que ça risque de faire mal. Mais au final, est-ce que c’est pas justement ce qu’on recherche avec Borderline ? Bah si !


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Je suis estomaquée par la puissance du bouquin. Pendant ma lecture, je pensais pas qu’il allait me retourner à ce point et c’est, arrivée à la fin, que je me suis rendue compte de tout ce qui s’était passé en moi au fil des pages. Forcément que c’est une pépite, mais attention, je ne le recommande pas à tout le monde. Enfin si ! Mais non.

Je m’explique : c’est vraiment une saga qui est là pour que tu te tapes une thérapie. Mieux qu’un psy, crois-moi ! Donc oui, je te recommande de le lire pour t’aider à mieux te comprendre, mais par pitié, fais-le quand tu te sens prêt. C’est vraiment puissant, je trouve et donc comme chaque chose puissante, si tu le lis alors que tu n’es pas dans le bon mood, ça va être contre-productif. Il faut que tu sois entièrement prêt à recevoir la claque, à t’ouvrir à une nouvelle façon de penser, de voir. Et surtout que tu mettes au placard ton jugement. Ne juge pas, ne pense pas, laisse-toi entièrement guider par le bouquin, exactement comme Travis se laisse guider par l’ayahuasca.


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

Comme toujours, je te mets le lien pour te fournir le roman sur Amazon. Tu peux également suivre l’auteure (fais-le ! Elle écrit pleins d’articles trop cools) sur son site ou sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram).

Et si tu succombes à ce roman, tu peux laisser ton avis sur Amazon, mais aussi sur Babelio. N’oublie pas, un commentaire, c’est un lémurien et auteur sauvés !

Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

Le lien Amazon est affilié, ça me permet d’avoir une commission. En utilisant ce lien, tu soutiens mon travail et me permet de pouvoir investir dans de nouveaux projets !