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Captive – Julie Jean-Baptiste

Nous y voilà ! La dernière chronique du prix des chroniqueurs ! Alors, non, je ne vais pas te donner mon choix final dans cette chronique, ça se fera plutôt en podcast. En attendant, laisse-moi te présenter ce dernier roman.


Style : Romance

Date de publication : 2021


DE QUOI ÇA PARLE ?

Elle se réveille comme tous les matins depuis deux. Comme tous les matins, elle suit un programme bien précis et comme tous les matins, elle ne se souvient pas de sa vie d’avant. Qui est-elle ? Qui sont ces voix qu’elle entend dans sa tête ? Et surtout, qui est cet homme qui rythme son quotidien depuis ces deux dernières années ?

Protecteur ou ravisseur ? Tout ce qu’elle sait, c’est qu’il lui cache beaucoup de choses et elle est bien déterminée à découvrir la vérité.

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Ma lecture

Une romance, ça c’est certain

C’est de notoriété publique, je ne suis pas vraiment romance… voir, pas du tout ! Donc déjà, on part du principe que je ne suis pas le public cible et c’est important de garder ça en tête durant la lecture de la chronique, parce que même si j’ai essayé de me mettre dans la tête du lecteur, ça joue quand même sur mon avis final.

Quand j’avais lu le synopsis de base, je pensais vraiment qu’on était sur un thriller et la couverture m’a clairement confortée dans l’idée. Rouge, sang, toi-même tu sais ! Mais en fait, pas du tout, du tout. Il y a une ambiance suspens qui est là par moment, mais ça tient + du fait qu’on se pose des questions sur le passé de l’héroïne que d’une vraie ambiance installée par l’auteure.

J’expliquerai pourquoi dans le point suivant, mais il y a un élément qui m’a vraiment fait décrocher plusieurs fois.

On est sur une dark romance. Avec une pointe fantastique. Déjà que la romance c’est pas ma came, j’avoue que je suis totalement à la ramasse niveau dark romance. C’est un style que je ne connais pas du tout, que j’ai jamais lu. Si ça se trouve, je dis même des conneries en clamant que c’est de la dark romance. Donc, je vais t’expliquer pourquoi je pense que c’est ça et tu verras par toi-même si je suis à coté de la plaque ou pas :

  • On est sur une romance entre une meuf captive et son ravisseur
  • Le mec est un bad-boy, quasiment baron de la drogue et carrément proxénète
  • C’est sombre, c’est clairement pas l’amour papillon tout mimi. On est + sur de la tension sexuelle brute que sur une âme soeur chamallow.

Est-ce que ça suffit pour classer ça en dark romance ? J’en sais trop rien, à toi de me le dire si tu connais vraiment le genre !

J’ai un peu grincé des dents

OK, je suis bourrée de préjugés sur la dark romance, et c’est normal vu que je connais pas. Donc pour les amateurs du genre, je pense que ma chronique va puer le cliché à plein nez. J’ai grincé des dents pas mal de fois, parce que l’amour toxique des dark romances, c’est vraiment un truc que j’ai du mal à supporter.

Le côté bad-boy, j’ai absolument jamais été fan, même au contraire, ça m’hérisse bien les poils (et dieu sait que mes poils sont longs !). J’ai jamais lu de dark romance, j’ai légèrement tenté 50 nuances de gris il y a fort longtemps quand c’était à la mode pour comprendre le phénomène, j’ai tenu quelques pages. En fait, j’ai tenu juste après le premier RDV ou un truc dans le genre.

J’ai aucun point de comparaison, je sais pas si c’est « normal » ou pas dans un livre de ce genre, mais je trouve que le côté malsain de la relation est assez… Problématique. J’aime pas trop le message qu’il y a derrière et j’ai essayé de passer au dessus, parce que je sais que je suis pas le public cible blablabla, mais ça passe pas.

Et même en dehors de la relation, il y a un gros point qui m’a sorti souvent de la lecture c’est le côté « fille » du roman. Alors, je m’explique et encore une fois, ça va être bourré de cliché ce que je vais écrire, donc désolée d’avance pour l’agacement que je vais te générer, mais en gros, l’héroïne et tous les personnages qui gravitent autour d’elle, passe beaucoup de temps à parler de son physique, des vêtements qu’elle porte, de son sex appeal (et pas sexe à pile, ça c’est autre chose). La femme est pas mal résumée à sa capacité à séduire les hommes.

Et j’ai un peu de mal avec ça. Quand, dans un roman, on me parle de la tenue super sexy de l’héroïne… J’ai tendance à décrocher. Parce que ça m’agace. Parce que ça résume super bien la vision qu’à la société des femmes. Alors pour le coup, c’est sur qu’on a super bien résumé les différentes pressions sociales qui sont imposées aux femmes, mais j’ai plutôt la sensation que ça encourage ces pressions, ce type de roman.

Donc je grince un peu des dents…


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Je suis mitigée et très perplexe, je dois l’avouer. Je sais pas vraiment comment noter ou conclure tout ça. Parce qu’en soi, l’auteure écrit très bien, pas de souci avec ça. On est loin d’un roman écrit avec les pieds, sans aucune qualité littéraire etc… Ce roman, en soi, à sa place dans le monde des romans. Pas de problème. La plume, on est bon.

L’intrigue aussi ! Il y a une intrigue, du suspens et qu’on aime ou pas les personnages, ils sont là et bien écrits. Très clichés à mon goût (et j’insiste sur le « à mon goût »), mais ils sont développés.

Le truc qui coince vraiment pour moi, c’est le côté relation toxique. MAIS C’EST LE BUT DU ROMAN ! (ouais, j’ai mis en majuscule pour que ça rentre dans mon crâne). Sur le papier, ça répond aux critères du genre. C’est pas de la faute de l’auteure si j’ai une allergie quasi mortelle à ce genre ! Donc je peux pas la pénaliser parce qu’elle réussit très bien dans son genre.

Je suis totalement perdue sur la façon dont je dois classer ce roman et je crois que je vais te laisser seul juge de la conclusion qu’il faut donner à tout mon charabia !


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

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Dernière morsure – Apolline Sbragia

On se retrouve de nouveau pour une chronique dans le cadre du prix des Chroniqueurs. C’est un prix, je te le rappelle, qui met en avant les auteurs autoédités.

Si tu veux en savoir plus sur le prix, ça se passe ici !


Style : Polar/thriller

Date de publication : 2021


DE QUOI ÇA PARLE ?

Lorsque l’on est flic, on peut difficilement classer une affaire d’un revers de main. Les années ont beau passer, la marque qu’elle laisse est parfois tout aussi fraiche qu’au premier jour.

Alex a du mal à se remettre des évènements de cette fameuse enquête, plus encore lorsque l’on retrouve le corps mutilé d’un petit garçon. De fil en aiguille, Alex découvre qu’un tueur en série sévit depuis des années et rapidement, un schéma se dessine : Deux enfants kidnappés tous les ans à deux semaines d’intervalle. Et à fortiori, deux cadavres retrouvés à deux semaines d’intervalle.

Il ne reste donc plus que quelques jours pour retrouver l’enfant disparu avant qu’il ne soit trop tard. Le jeu contre la montre commence.

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Ma lecture

Un bon thriller

Pour le coup, on ne peut pas le nier, ce roman coche toutes les cases du bon polar. Je m’explique : une enquête qui démarre directement, une flic au passé sombre qui semble faire écho à l’enquête, du suspens…

Plus encore, on est carrément sur un thriller ! Quelle est la différence ? J’avais fait une vidéo sur le sujet, mais si tu as la flemme de te taper ma tronche pendant plusieurs minutes (ce que je comprends tout à fait ! Surtout que la vidéo est vieille et que j’étais constipée as fuck à l’époque) en gros :

Un polar : un meurtre a eu lieu, tu cherches durant ta lecture l’assassin en même temps que l’enquêteur. C’est Sherlock Holmes, ou les Agatha Christie.

Un thriller : Un meurtre va avoir lieu ou il y a déjà eu un meurtre, mais on a affaire à un tueur en série. Bref, en gros, le but est clairement d’attraper le meurtrier avant qu’il ne fasse une (nouvelle) victime. L’objectif n’est plus seulement de le démasquer, mais surtout de l’arrêter à temps.

Bon, bah du coup, t’as capté, c’est un thriller ! Et franchement, encore une fois tout y est pour une recette réussie. On voit que l’auteure maitrise vraiment ça et je la soupçonne d’être une fervente lectrice de thriller (ce qui est très loin d’être une critique quand on est auteur ! Pour moi, on s’améliore toujours + en lisant qu’en écrivant, mais c’est mon point de vue)

Une ambiance sombre

C’est un peu la base d’un thriller, je te l’accorde, mais j’ai le droit de souligner que c’est vraiment bien foutu.

L’ambiance est vraiment là, on a cette tension qui est à la fois instaurée par le passé d’Alex, mais aussi par l’urgence de retrouver ce tueur en série. Et puis forcément, on va pas se mentir, quand ça touche les gosses, on est tout de suite bien + investis que lorsque la victime est adulte. C’est comme ça, la vie. Si tu comptes te faire kidnapper un jour, mais que tu veux quand même t’en sortir vivant, je te conseille plutôt de caler ça durant ton enfance. Arrivé à un certain age, les gens s’en foutent un peu plus.

Une lecture plaid

Alors, c’est un bon thriller, je dirais même que c’est un thriller plaid. Quezako ? En gros, c’est le thriller que tu aimes bien lire au coin d’une cheminée, dans ton plaid, un soir d’hiver.

Et je m’en fous qu’on soit en avril, il a neigé ce week-end, donc la lecture plaid est toujours d’actualité ! Plus sérieusement, c’est vraiment la lecture détente par excellence. Tu veux lire un roman sympatoche avec une enquête qui tient en haleine, un truc où tu ne seras pas frustré ou déçu en fermant la dernière page, t’es tombé sur le bon bouquin.

Après, la seule petite remarque que je peux faire, (et encore une fois, c’est pas du tout une critique) c’est que comme tout bonne lecture plaid, une fois que tu auras fini, bah… il y a de forte chance que tu oublies vite le roman. Tu passes un moment agréable, mais pas forcément inoubliable.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Pour moi, c’est pas une pépite dans le sens « OMG ! Ce livre a changé ma vie ! », mais si tu pars du principe qu’une pépite c’est un roman qui répond à tes attentes et que tes attentes, c’est de lire un roman pour passer un bon moment et vivre un thriller, alors oui, c’est une pépite.

En gros, c’est un bon thriller, il fait carrément le job. Pour te détendre un soir d’hiver ou même pour bouquiner en vacances, c’est le genre de roman que je te conseille vraiment, parce qu’il est très bien construit, il répond totalement aux attentes que tu peux te faire en le commençant.

Si je le classe pas en pépite, à mes yeux, c’est parce que je le lis dans le cadre d’un concours. En fait, on va remettre un prix à un roman qui sort vraiment de l’ordinaire, qui détonne etc… Là, Dernière morsure est vraiment un bouquin que je conseillerais aux amateurs du genre, vous serez pas déçus, mais je ne peux pas vraiment pousser le compliment à dire qu’il s’agit DU LIVRE de l’année.

ça ne sera pas mon choix final pour ce prix, mais à titre perso, je vais quand même garder un oeil sur l’auteure !


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Ne Renonce pas – Anne-Sophie Hennicker

Et nous voilà de retour pour la deuxième chronique en lien avec le prix des chroniqueurs ! Si tu as raté la première, elle se trouve là.

Alors cette fois, on va parler d’un sujet assez fort avec Ne renonce pas : le harcèlement scolaire. 


Style : Fantastique

Date de publication : 2021


DE QUOI ÇA PARLE ?

Thomas c’est THE BCBG du lycée. Intelligent, beau à en crever, sportif et populaire, il a clairement la vie rêvée ! Avec sa petite bande, ils font la pluie et le beau temps sur le campus, au détriment, par moment, des autres élèves. Gare à celui qui deviendra leur tête de turc !

Tiens, d’ailleurs, il y a cette fille chelou, la sorcière. Celle dont tout le monde se moque. Et Thomas n’est pas en reste quand il s’agit de la torturer. Oui mais voilà, un beau jour, un événement va bouleverser la vie du lycée et surtout celle de Thomas. 

De harceleur à harcelé, il n’y a parfois qu’un pas.

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Ma lecture

Un sujet coup de poing

Le harcèlement, c’est clairement un sujet dont on parle de plus en plus. Et je trouve ça très bien. Je suis contente de voir que la parole d’ancien harcelés se libèrent, mais est-ce que c’est suffisant ? Je m’explique. Donner la parole aux victimes, c’est super, ça détruit le silence, mais est-ce que ça va avoir un impact sur les harceleurs ? Sur certains, oui, sûrement. Mais clairement pas tous.

Anne-Sophie a pris le partie de nous raconter l’histoire du point de vue du harceleur. Et c’est là où je trouve que c’est génial. Parce qu’en lisant ça, ceux qui peuvent harceler sans même s’en rendre pleinement compte peuvent peut-être avoir un déclic « Merde ! Mais moi aussi je fais ça ! ». Parce que, ne nous leurrons pas, c’est ça le truc : souvent les harceleurs n’ont pas pleinement conscience de ce qu’ils font. « C’est juste pour rire »

Une évolution saisissante

Clairement, le personnage de la personne harcelée est loin d’être développée. Attends, attends ! C’est pas un reproche ! Au contraire, ce personnage est moins en second plan parce que l’élément mis en lumière c’est Thomas, le harceleur. 

En choisissant délibérément ce point de vue, Anne-Sophie nous offre un récit qui change vraiment ! Et puis, l’évolution de Thomas est super bien maîtrisée, je trouve. On le voit vraiment changer et prendre conscience de ce qu’il a fait. 

Bon, après, Thomas being Thomas, j’ai trouvé qu’il restait quand même un peu une tête à claque du début jusqu’à la fin. Mais je crois que ça c’est juste parce que c’est un ado et que j’ai toujours envie d’encastrer dans les murs les ados.

Un livre pour ado

Alors, c’est du point de vue d’un ado, donc forcément, c’est pour ado (c’est faux ! J’ai plein de romans contre-exemples, mais on va faire comme si…). 

C’est vraiment un roman qui est la pour prévenir et ouvrir les yeux à nos chers (non. Encore une fois je supporte pas les ados) têtes blondes. Au lieu de foutre des « classiques » chiants à en crever (La princesse de Cleves, par exemple) dans les programmes, on devrait plutôt faire lire ce genre de bouquins aux lycéens. 

Sans déconner, la littérature c’est changer le monde avec les mots. Et ce genre de livre peut le faire. Yes, sur le papier, c’est pas ma came parce que je suis pas trop lecture ado/jeune adulte, mais si je devais avoir un ado dans mon entourage, c’est clairement le genre de livre que je voudrais lui offrir ! C’est le genre de lecture qui le toucherait forcément, qu’il soit harceleur ou harcelé, ou même tout simplement témoin du harcèlement, c’est un roman qui lui parlerait.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Alors, à titre perso, je le redis encore une fois, je ne suis pas le public cible. MAIS pour moi c’est le roman qu’il faut faire lire dans les collèges et les lycées. 

La mécanique du harcèlement est super bien expliquée, ça peut vraiment être une grosse prise de conscience pour beaucoup. 

Parents d’adolescents, je vous conseille vraiment de l’acheter pour votre marmaille, parce qu’on ne le dira jamais assez : la lecture peut déclencher un déclic chez certains. Et quand il s’agit de harcèlement, ça peut sauver des vies !


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La Rose des Carcasses – Wilhelmina Wilder

Alors non ! Je ne reprends pas les chronique, ou du moins, je ne le fais que le temps du Prix des Chroniqueurs (ouais, je fais partie du jury, t’as vu ?). 

Bref, tout au long des semaines à venir, tu vas découvrir le dernier carré viiip (celle-là, seuls les vieux de la vieille capteront !), donc mes retours sur les quatre derniers finalistes. 

Ne cherche pas une logique quelconque à l’ordre des chroniques, elles apparaîtront juste au fur et à mesure de mes lectures. C’est tout ! Faudra attendre avril pour connaitre vraiment mon classement perso et aussi le gagnant !

Alors aujourd’hui on commence avec un beau pépère historique. Suis-moi !


Style : Fantastique

Date de publication : 2021


DE QUOI ÇA PARLE ?

Adrian est un peintre du XIXeme, mais attention ! Pas n’importe quel peintre. Il est extrêmement doué et en plus, il s’avère qu’il a un démon de compagnie. Si, si, je te promets. En tout cas, la vie londonienne est plutôt cool pour Adrian, il n’a pas à se plaindre. Enfin… jusqu’au jour où il assiste à l’assassinat d’un Lord. Et une chose est sûre, c’était pas beau à voir.

Le jeune peintre et son acolyte démon se lancent alors dans une enquête bien mystérieuse afin de découvrir l’identité du tueur.

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Ma lecture

Une plume très atypique

Alors, de base, faut savoir que ce roman ne fait pas du tout partie de mon style de lecture. OK, on cause hémoglobine et tartare de tripes, mais là je te parle de la plume de l’auteure. Je suis dys, (et accessoirement un peu limitée intellectuellement) donc + la plume est simple, mieux je me porte. 

Ici, l’auteure a super bien calqué son style à celui du XIXeme, ce qui fait que les phrases sont longues, le vocabulaire assez riche, etc.. J’ai vu que certains lecteurs disaient qu’ils n’avaient pas eu besoin de dico (kiss kiss Maritza). Bah, je suis un peu moins culturée que la moyenne, parce perso, j’ai dû faire des petites recherches. MAIS, c’est pas du tout négatif ! Je m’explique : j’ai cherché les mots parce que je voulais être sûre de bien comprendre le sens, et aussi pour pouvoir me la péter + tard. Au final, même sans la définition, j’arrivais tout à fait à comprendre le sens de la phrase. 

Oui, c’est une plume très riche, on a un peu perdu l’habitude d’en croiser des comme ça de nos jours, mais c’est pas pour autant que la lecture est compliquée. Ça change et surtout, c’est beau à lire. 

Et l’histoire ?

Le pitch de base est intriguant, et surtout, ça commence direct. Tu as même pas le temps de comprendre ce qui se passe que t’assiste au premier mort. J’ai beaucoup aimé ce point. Tu es direct dans l’ambiance. 

Après, même s’il y a encore des morts, le rythme se ralentit. Clairement, je serais la + grosse des hypocrites si je devais redire un truc par rapport à ça, parce que mes débuts de romans sont toujours lents sur le 1er tiers et même en tant que lectrice, j’aime ça. Donc pour moi, aucun problème avec ça. Non, là où j’ai eu un chouilla + de mal, c’est que j’avais du mal à comprendre où voulait nous mener l’auteure. J’avais du mal à savoir quand ça commençait vraiment.

Pourtant, je me suis pas ennuyée. Je ne me sentais pas investie dans la vie des perso, je ressentais pas une peur ou une angoisse pour eux, pas de challenge, mais pourtant j’avais envie de continuer la lecture. Pourquoi ça ? Bah, c’est justement le point suivant !

Les dialogues

Alors, il y a beaucoup de dialogues dans ce roman. En fait non. Il n’y en a pas BEAUCOUP, mais ils sont faits d’une telle façon qu’ils ressortent vraiment. Je les trouve très théâtraux, et dans le bon sens du terme. Genre, tu vois bien la scène, il y a de l’humour (assez subtil), du rythme… je sais pas ! 

Ces dialogues ont une putain (faudra que je censure ce mot pour l’avis sur Amazon !) d’aura théâtrale. Ils dégagent un truc super vivant. On y crois, on est dedans. 

OK, le récit, c’était peut-être un chouilla trop XIXeme pour mon cerveau atrophié et j’avais du mal à rentrer totalement dedans, mais les dialogues ! Je vois bien l’auteure écrire une pièce de théâtre ! (À partir de combien de mots compris dans le champ lexical du théâtre utilisés dans cette chronique on peut parler d’une répétition abusive ?)


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Ce n’est que ma première lecture pour ce prix, je n’ai pas encore découvert les autres romans, mais je pense que ça sera peut-être pas mon choix numéro 1. Disons, que j’ai pas eu un coup de cœur. Pourtant, je comprends qu’il fasse parti de cette sélection au vu de la qualité de la plume et des dialogues ! 

Si je devais résumer, je dirais que c’est un très bon roman qui mérite sa place dans ce classement, seulement, la rencontre ne s’est pas faite entre lui et moi. Je ne suis pas la lectrice qui lui correspond, mais je ne doute pas une seconde que s’il devait tomber entre les mains d’une personne capable de l’apprécier à sa juste valeur, il ferait des ravages. Le genre de roman qui peut être un coup de cœur, malheureusement, juste pas le mien.


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Les enfants d’Aliel – Sara Schneider

Ouah ! On y est… Ma dernière chronique en tant que chroniqueuse officielle. Alors, ne t’en fais pas, je continuerai de parler des romans que j’ai adorés, mais ça ne sera plus à la demande de l’auteur, désormais.

Bon, alors c’est avec beaucoup d’émotion que je commence l’écriture de cette dernière chronique et je suis super heureuse de finir sur un roman comme celui que je vais te présenter aujourd’hui. Ouais, je te donne un avant-goût de l’ambiance de cet article…


Style : Fantasy

Date de publication : 2018


DE QUOI ÇA PARLE ?

Imagine-toi un monde où la paix règne depuis si longtemps que tous se pensent en sécurité. Et pourtant… et pourtant, une vieille menace rôde dans l’ombre. Une menace qui, tel un volcan en sommeil, pourrait bien exploser à tout instant.

Que faire quand l’ennemi s’immisce dans ton cerveau ? Qu’il ne te transforme pas, qu’il ne te modifie pas, mais qu’il vient exacerber ce qu’il y a de plus maléfique en toi ?

Seuls quelques élus pourront sauver le monde, mais petit couac : ils ignorent tout du rôle qu’ils vont jouer dans cette bataille. Sauront-ils s’éveiller à temps ?

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure pour sa confiance.

Ma lecture

Un monde vraiment développé

Alors, on est sur de la fantasy (du fantasy ? J’ai jamais trop su lequel dire), ce qui n’est clairement pas mon style de prédilection, je le rappelle. Alors, pour ceux au fond de la classe qui ne s’en souviennent plus (pourtant j’ai fait une vidéo dessus !), le fantastique c’est un petit élément extraordinaire dans notre monde, alors que la fantasy c’est tout un monde extraordinaire. T’as capté la différence ?

Bon, si la fantasy c’est pas mon truc, c’est parce que j’ai besoin d’un fort ancrage « réel » pour entrer dans une histoire. Et pourtant, ici, je l’ai trouvé cet ancrage ! Alors pour plusieurs raisons que je te donnerai tout le long de la chronique, mais on va commencer par le monde. Oui, c’est un monde totalement inventé, avec des royaumes, des lois, une histoire etc… Donc totalement le genre de détails qui me perdent d’habitude. Mais là, je trouve ça à la fois développé ET bien expliqué. Et c’est rare avec la fantasy (je trouve).

Il y a un vrai monde, tu comprends bien que l’auteure a taffé dessus comme une malade, mais c’est pas tiré par les cheveux, il y a pas tout un tas de détails qui va te perdre et perdre en même temps l’intrigue dans cette mélasse. Il y a un très bon équilibre, je trouve !

Et puis, on va pas se mentir, ce qui a aussi favorisé mon ancrage, c’est clairement le fait que ce monde est fucking crédible ! Bon, OK, il y a des animaux qui parlent et des gens qui ont des pouvoirs chelou, mais rien qu’un bon champignon hallucinogène ne pourrait pas te faire voir dans la vraie vie. + sérieusement, si on met de côté la magie, on est vraiment sur un univers cohérent et abouti.

La lutte du bien et du mal

Alors, j’ai longtemps hésité pour le public ciblé. Et c’est à cause de ce point, justement !

Niveau psychologie des personnages (on verra ça en détail + tard), le roman est ultra poussé. Les enjeux, les dynamiques sociales etc… On est vraiment pas sur un roman qui se sert de la vague « fantasy » pour faire son petit buzz mais qui reste vite de tout. il y a pas mal de choses qu’un public jeune ne saisirait pas, je pense, ou moins bien.

Mais ce côté « méchant » contre « gentil » qui est quand même très prononcé, je trouve, me fait douter. Dans cette dynamique du bien contre le mal, il n’y a pas trop de nuance et on retrouve un peu ce qu’on peut lire dans les romans jeunesses ou ado. Alors clairement, c’est pas de la jeunesse ! Me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais un public ado et jeune adulte est peut-être celui qui convient le + à ce roman à cause de ça.

On a vraiment deux entités (une très bonne et une très mauvaise) qui viennent s’affronter en utilisant les êtres vivants. Chacune a ses « enfants » et les deux clans se tapent dessus presque malgré eux. Je sais pas pourquoi, mais j’ai presque pensé aux Dieux grecs qui se marravaient la gueule par Cité interposée. Sauf que chez les Grecs, on sait pas trop qui est gentil et qui l’est pas.

Par contre ! Ce n’est pas du tout une critique. Non, parce qu’en me relisant, j’ai l’impression de dire « les gentils sont tout beaux et les méchants sont caca », alors que pas du tout. Il y a clairement un camp des gentils et un camp des méchants MAIS les « gentils » ne sont pas des Mary-Sue. Ils ont des défauts, des sales caractères, ils sont pas parfaits, etc… Donc on n’est pas sur un roman qui te donne des envies de meurtre parce que le héro est un martyr BCBG à la mèche de surfer blonde, t’inquiète !

Des personnages profonds

Bon, parlons des personnages, justement. C’est ça mon deuxième ancrage dans ce roman. Ils sont très bien développés, ils ont tous une personnalité distincte (ce qui est fortement appréciable), ils ont une histoire et petit pompon sur le gâteau (je dis ce que je veux, OK ?) pour ceux qui ont des pouvoirs, il est lié à leur caractère. Enfin, à leur traumatisme ou leur « disfonctionnement » pour être + précis. Et ça c’est cool, parce que ça vient ajouter de la profondeur à tout ça, mais surtout, ça vient justifier les pouvoirs. C’est pas totalement un truc qui est tombé du ciel, comme ça ! C’est presque au stade d’évolution, genre, pour survivre à leurs failles, ils ont développé ce pouvoir et ont compensé.

On n’est pas sur des personnages stéréotypés, dans le sens où, oui on retrouve des schémas de personnalités, mais c’est simplement parce que c’est la chose la + logique ! En fait, à mes yeux, quand un trait de caractère est aussi cohérent, ce n’est plus du tout du cliché pour moi, c’est juste une évidence. Et c’est un des talents de Sara, je pense : créer des personnages 100% cohérents sans jamais tomber dans le stéréotype.

L’après-lecture

Alors, très bonne surprise pour moi qui débute toujours un roman fantasy avec appréhension. Comme je l’ai dit tout le long de ma chronique, c’est un roman qui est tellement bien réfléchi et monté qu’on est pas perdu et ça fait du bien. La plume de Sara Schneider est très agréable, et par moment on sourit face à des petites blagues bien placées.

J’ai du mal à vraiment classer ce roman. Est-ce que c’est du divertissement ? Est-ce que c’est une analyse de la nature humaine ? J’ai envie de dire que c’est un peu des deux. Trop profond pour n’être que du divertissement et pourtant, il me manque un je-ne-sais-quoi pour que je sois totalement marquée à vie par cette lecture en mode « Oh, putain ! Ma vision du monde est changée à tout jamais ! ».


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Il y a un truc, je le sens. Peut-être que l’auteure l’a effleuré du bout des doigts dans ce premier tome (qui est d’ailleurs son primo-roman si je me trompe pas, donc GG pour cette qualité dès un primo-roman !). Peut-être qu’elle développe tout ça + tard ? Pour avoir la réponse, bah faudra tout simplement lire la suite.

Pour moi, c’est une très belle découverte. Encore une fois, sans être le livre qui m’aura le + marqué cette année, je suis super heureuse que ce soit mon dernier service presse. Je suis heureuse de finir sur cette note super positive.


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

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Deaf – Joseph Kochmann

Alors, à partir de maintenant, finies les notations ! Pourquoi ? Ah, bah j’ai toujours eu un certain problème avec la notion de note, je trouve ça trop scolaire et trop… beurk. Et aussi, j’ai fait le ménage sur mon PC et j’ai supprimé mon Excel de notation sans faire exprès… Et j’ai eu la flemme d’en refaire un nouveau. Il y a de ça aussi, on va pas se mentir.

Bref ! Aujourd’hui on se retrouve pour le volet ultime de la trilogie des Singes de la Bêtise. Si tu n’as pas encore lu les tomes précédents, je t’invite à voir ma chronique du tome 1 ici.


Style : Horreur

Date de (re)publication : 2021


DE QUOI ÇA PARLE ?

On plonge directement dans un royaume gouverné par un affreux tyran aussi cruel que sourd aux souffrances de ses sujets. Le peuple vit une misère sans nom et l’avenir semble bien morose. Pourtant, une jeune fille, espoir inespéré, est prête à prendre tous les risques pour que la justice règne de nouveau sur le pays.

Leader de la résistance, elle combattra jusqu’au bout pour que…

Et si on tournait la page et qu’on passait au chapitre suivant ? Un jeune homme découvre dans une mystérieuse bibliothèque, un (encore plus) mystérieux roman. L’histoire est banale, voire carrément mal écrite. Et pourtant… et pourtant il ne peut s’arrêter de lire.

Quel point commun peut-il bien y avoir entre ces deux destins ? A toi de le découvrir

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteur pour sa confiance renouvelée tout au long de sa trilogie. Aujourd’hui, il est temps de conclure avec cet opus final.

Ma lecture

On reprend les mêmes codes que les précédents et… On change tout !

Tu commences ta lecture et là tu retrouves pas mal des codes des deux premiers tomes. Alors, que ce soit clair entre toi et moi : Joseph Kochmann ne répond TELLEMENT pas aux codes classiques qu’il a créé les siens. Et forcément, tu arrives très facilement à reconnaitre sa patte.

Qu’est ce qu’on retrouve ici ? Eh bien, un univers unique avec ce royaume quasi fantastique, un animal, une couleur et un nombre propre au tome et qui reviennent en boucle, un triangle amoureux avec le couple et la cinquième roue du carrosse. Et là…

Et là, paf ! La première partie se termine et on sort complètement du récit pour rencontrer un autre univers et d’autres personnages… Le schéma habituel que tu t’attendais à rencontrer, il est foutu en l’air en deux trois mouvements.

Pardon, pourriez-vous m’indiquer mon chemin ?

En fait, la première partie (qui correspond grosso merdo au 1/3) tu comprends ce qui se passe autour de toi. Si habituellement, tu aurais pu être un tantinet paumé, là, c’est le 3ème roman que tu lis de Joseph Kochmann, tu connais le gugus et tu sais que son univers est ultra barré, donc la logique, ça fait longtemps que tu l’as abandonnée sur le bord de la route.

Mais dès que commence cette seconde partie… Même moi, qui pourtant suis habituée à Joseph, j’ai été totalement paumée ! Attention, pas dans le mauvais sens du terme. J’ai essayé au début de controler ma lecture et de chercher les liens, un sens avec tout ce que j’avais pu lire avant et je t’avoue que j’ai un poil fini frustrée. Parce que je comprenais ABSOLUMENT RIEN.

Il m’a fallu quelques chapitres pour comprendre où voulait en venir l’auteur et surtout, quel était l’intérêt de cette première partie !

Une conclusion très atypique

En réalité, ce troisième opus n’est pas un tome de plus. Ce n’est pas la reproduction de son schéma dans un autre univers. Ce troisième opus, c’est l’ensemble des réflexions de l’auteur sur sa propre trilogie. A travers un personnage fictif, il nous fait une étude de sa propre psychologie et des motivations qui l’ont poussé à écrire. Il se moque de lui-même, se pique, se juge pour au final nous expliquer tout ce qui se cache derrière la saga.

C’est un tome ultra intimiste, à la frontière entre le roman fantasy et l’autobiographie fictive. Il y a un je-ne-sais-quoi d’essai aussi, lorsqu’il nous explique les raisons qui le poussent à écrire.

Narcissique, tu dis ? Non ! Pas du tout. Parce que, s’il a fait de lui-même un personnage, il est loin d’être l’élément central du roman. En réalité, le personnage principal, ce n’est pas lui, ce ne sont pas les perso qu’on a retrouvés de tome en tome. Non, le personnage principal, c’est la trilogie.

Ouais, je sais. Il y a de quoi foutre en l’air ton cerveau !

L’après-lecture

J’ai été très perturbée par ce dernier tome. Fan dès les premières lignes de la trilogie, j’avoue que ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Est-ce que je suis déçue ? Non ! Bien sûr que non ! Ce dernier tome m’a vraiment surprise et je pense que je reste encore un peu sous le coup du choc. Choc que Joseph Kochmann ait choisi cet angle de conclusion, Choc qu’il ait pris autant de risque, choc d’avoir ressenti un lien si intimiste et fort avec lui rien qu’en lisant ce dernier tome.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Deaf, c’est pas un livre qu’on aime ou que l’on aime pas. On peut pas qualifier ça, c’est trop étrange, trop atypique. Par contre, c’est un roman qui nous touche, nous bouleverse et nous fait prendre conscience de ce que représente l’art créatif.


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

Comme toujours, je te mets le lien pour te fournir le roman sur Amazon, mais également sur le site de la maison d’édition. Tu peux également suivre l’auteur sur son site ou sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram).

Et si tu succombes à ce roman, tu peux laisser ton avis sur Amazon, mais aussi sur Babelio. N’oublie pas, un commentaire, c’est un auteur et un lémurien sauvés !

Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

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Angoisses – Davy Artero

Afin de rendre mes chroniques toujours plus précises, j’ai décidé de créer un barème sur 100 points (merci les supers conseils de Tata Nexua !) afin de te donner une note plus détaillée. Tu peux retrouver la liste de mes différents critères ici.

Quoi ? Encore un recueil des éditions des Tourments ? Mais, j’ai pris un abonnement ou quoi ? Ouais, bah accroche-toi bien, parce qu’il y en a d’autres qui arriveront bientôt et si on continue comme ça, ça promet pour la suite ! Non, je dis ça parce que + ça va, + je dévore mes lectures alors…


Style : Horreur

Date de publication : 2020

Points barème : 78.5/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

Ici, tu retrouves treize petites histoires. mais attention ! Ce n’est pas la taille qui compte. En effet, ces treize histoires ont beau être courtes, elles sauront te plonger dans un univers effroyable dont tu ne ressortiras surement pas indemne…

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteur et la maison d’édition pour leur confiance.

Le premier regard (13 points sur 15)

POW-POW-POW ! Alors, clairement, j’ai AUCUNE retenue là-dessus, de tous les recueils que j’ai reçus de cette maison d’édition, c’est de loin mon préféré niveau couverture. Je la trouve super bien travaillée, ultra pro et bordel, qu’est-ce qu’elle donne envie !

Le résumé, lui est plus chiche, mais bon, on s’en fout parce que dès le début, tu sais dans quoi tu t’embarques.

Ma lecture ( points sur 70)

Un seul auteur cette fois-ci

Alors, contrairement aux autres recueils que j’ai pu recevoir de cette maison d’édition, celui-là regroupe les nouvelles d’un seul et même auteur et faut dire que le gugus est assez bon. Bon, OK, il est vraiment pas mal. J’aime bien sa plume, son grain de folie et son humour noir à décoller la peau d’un mort.

Je découvre vraiment Davy Artero avec ce recueil et j’ai la bonne surprise de voir qu’il n’en est pas à son premier bouquin publié aux éditions des tourments. Si le gamin se défend aussi bien sous le format roman que nouvelles, moi, je cours ! « Qu’est-ce qu’il a de plus que les autres ? », tu me demandes. Bon, j’irais peut-être pas jusque là, mais chez Davy Artero, on sent un esprit tordu comme on les aime. Il pousse pas mal dans le gore ou le trash tout en ajoutant une bonne dose de cynisme et d’humour sombre.

Combien de fois durant ma lecture j’ai souri ou même carrément rigolé alors que je lisais une scène de torture ? Beaucoup trop souvent pour ne pas me mettre à douter de ma propre santé mentale.

Ah, et j’oubliais ! Il y a quand même des liens entre les nouvelles et surtout (petit point que j’ai aimé et qui m’a donné envie de lire les autres ouvrages de l’auteur) il y a des liens avec d’autres romans/nouvelles de Davy Artero !

Des histoires courtes mais intenses

Alors, on va pas se mentir, une fois de plus les nouvelles sont courtes. Je ne sais pas si c’est un parti pris de la maison d’édition ou non, mais on retrouve ce format assez compressé qu’on avait déjà dans les recueils précédents. Eh bien, là, ça m’a pas du tout gêné parce que l’auteur sait vraiment maitriser ce format.

Au final t’as des petites histoires où tout pète dans tous les sens assez vite. Si jamais tu as lu les « histoires folles et horrifiques » d’Adeline Rogeaux, bah, clairement on est sur la même came. Rapide, court, mais bougrement efficace. Et puis tu retrouves aussi ce petit grain de folie qui te plie en deux à chaque nouvelle.

La chute !

Une bonne partie de l’effet comique ou de surprise réside dans la chute des nouvelles. C’est vraiment l’élément central à chaque fois. Alors, j’ai trouvé par moment que c’était un peu prévisible, dès les premières lignes on se doutait plus ou moins de la tournure qu’allait prendre la nouvelle, mais c’est vraiment pas un problème.

Un peu comme un épisode de ta série comique préférée, tu peux par moment voir la conclusion arriver de loin, mais il n’empêche que tu dévores l’épisode du début jusqu’à la fin. C’est exactement ce que j’ai ressenti par moment en lisant Angoisse. OK, je savais à peu près ce qui allait se passer, mais c’est justement ça que je voulais lire.

Pour moi, le but de ce recueil c’est pas forcément de te surprendre, mais plutôt de te faire marrer en lisant pourtant des trucs bien gores.

L’après-lecture (12 points sur 15)

Franchement, j’ai dévoré ce recueil en peu de temps. En une seule séance lecture c’était bouclé et c’est bon signe ici. J’étais en vacances et j’avais besoin d’un truc pour me détendre et me faire rire. Je pensais pas forcément que ça allait être le cas en lisant ce recueil et pourtant…

Je crois que je ne m’étais pas tapé une barre de rire aussi grande en lisant depuis un bon bout de temps.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

J’ai envie de dire pépite ! Parce que, OK, le côté angoisse, je l’ai pas ressenti en lisant le recueil (faut dire que je suis dure au mal niveau angoisse !) mais bordel qu’est-ce que je me suis marrée. Je suis vraiment très bon public pour tout ce qui est humour noir et gore et là j’ai été servie.

Très honnêtement, je pense que l’auteur a un pet au casque, mais ça doit être sensiblement le même que j’ai donc ça matche plutôt pas mal avec moi. Ce recueil reste gore, on va pas se mentir, mais si comme moi, tu as été élevé au biberon par le gore, tu vas adorer.

Mon mec qui s’évanouit à la première goutte de sang, tu vois, même si ce recueil est vraiment tordant, je suis pas sûre de lui conseiller un jour…


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

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Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

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Brigades du réveil – Sealeha

Afin de rendre mes chroniques toujours plus précises, j’ai décidé de créer un barème sur 100 points (merci les supers conseils de Tata Nexua !) afin de te donner une note plus détaillée. Tu peux retrouver la liste de mes différents critères ici.

Je sais, je sais, avec covidou et tout ce qui se passe en ce moment, on a un peu l’impression de vivre dans une dystopie depuis bientôt un an et demi (j’ai pas osé arrondir à deux ans, j’avais peur de te démoraliser !), mais ça n’empêche pas d’en lire quand même pour s’évader, non ?


Style : Cyberpunk/ dystopie

Date de publication : 2021

Points barème : 80,5/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

Imagine un monde futuriste où l’Homme a (presque) réussi à déjouer la maladie, à créer de toute pièce sa consommation et répondre à tous les besoins de l’humanité. Un monde où tout n’est que paix et technologie. Il y a bien quelques Exclus qui vivent en dehors de la ville, mais qu’est-ce que le sacrifice d’une poignée au nom de la prospérité commune ?

Liah est une jeune scientifique à l’ambition débordante. Elle rêve de gravir les échelons de Syne Solutions et décrocher une place au sein de l’équipe la plus prestigieuse. Seulement, son quotidien va être chamboulé lorsqu’une mystérieuse drogue vient menacer l’équilibre de sa famille.

Elle est prête à tout pour sauver les siens. Vraiment tout. Même devenir la complice d’un organisme terroriste ? A toi de le découvrir !

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure pour sa confiance.

Le premier regard (13,5 points sur 15)

La couverture déchire sa mère ! Bon, OK, là sur ma liseuse, ça lui rend pas franchement justice, mais en visuel elle est vraiment qualitative. On comprend direct où on met les pieds, c’est beau et puis j’ai même vu qu’il y avait une nouvelle en lien avec le même univers et dont la couverture était aussi raccord. Que demande le peuple ?

Pour le résumé, là je suis un peu plus mitigée. Tu peux le retrouver sur Babelio si tu veux comprendre, mais en gros, en le lisant, on s’attend bien à du cyberpunk, pas de problème là-dessus. Le truc, c’est qu’on s’attend à du bon gros cyberpunk ou biopunk. Genre le truc ultra calé et qui peut faire peur aux néophytes. Tu le verras dans la suite de ma chronique, mais au final, c’est pas du tout le cas ! C’est bien du cyberpunk, mais c’est vraiment abordable pour tout le monde.

Pour avoir moi-même lu Virtual Revolution 2046, je peux dire que Brigades du réveil est bien plus large public. Mais je mets la charrue avant les boeufs, là. Qu’est-ce que j’ai pensé de ma lecture ?

Ma lecture (56 points sur 70)

Un univers bien développé…

Déjà c’est une dystopie. Mais une vraie ! Non, parce que les bouquins qu’on te vend comme dystopiques et où tu te rends compte au bout de dix pages que c’est juste une excuse marketing, que le roman pourrait se passer en Tanzanie au XVème, ça serait la même… On les connait ! Non, là c’est une VRAIE de chez VRAIE dystopie !

La société évolue selon son époque, selon son Histoire, selon ses problématiques… Tout a été pensé et adapté. C’est très bien fait pour le coup. Pareil, on y retrouve un mode de consommation, des fêtes ou encore des partis politiques qui sont propres à la saga et c’est vraiment crédible.

Au fur et à mesure du roman, tu raccroches vite les wagons et tu vois clairement les différentes forces qui régissent ce monde.

… mais pas du tout complexe !

Alors, c’est ça ce que je te disais dans la partie sur le premier regard. Quand on te parle de cyberpunk, tu t’attends à un truc bien calé en SF, avec des termes ultra poussés et un univers tellement chéper que tu en développes un mal de crâne.

C’est pas le cas ici ! L’auteure a vraiment su très bien doser pour qu’on ait une illusion (qui n’est pas tant une illusion que ça !) d’un monde ultra complet et atypique MAIS accessible. T’as pas de pavé explicatif sur le pourquoi du comment ou sur l’utilisation de tel ou tel objet. Souvent, ces infos tu les glanes au détour d’un dialogue ou même carrément dans l’action et c’est méga cool.

Au final, le but de ce roman, c’est…

Assez parlé de l’univers ! Qu’en est-il de l’histoire en elle-même ? Clairement, le personnage de Liah, j’ai eu envie de la claquer tout le long, mais attention, c’est pas du tout négatif ! Au contraire. Liah représente la population aveugle qui suit tout ce que lui dit le gouvernement. Elle est née dans ce monde et ça lui parait normal. Elle fait pas du tout partie de la résistance. Alors oui, toi qui vis dans ton monde « normal », il y a des trucs qui te sautent aux yeux et tu as envie de lui dire « mais t’es con ou quoi ? Tu vois pas que ça pue ??? ».

Et en fait, c’est normal qu’elle « voit pas que ça pue », parce que c’est tout ce qu’elle connait ! Et c’est là que je trouve que c’est très bien fait. On est loin du stéréotype de l’héroïne qui, en dix pages, a ouvert les yeux et se lance dans la résistance, les seins à l’air telle la Liberté guidant le peuple ! Non, Liah elle a été formatée toute sa vie et ça existe pas le bouton « reboot » sur un humain, donc il lui faut le temps de se déconstruire.

Ce roman, c’est pas simplement une histoire de théorie du complot et de méchant vilain gouvernement pas beau. Non, c’est l’histoire d’une manipulation et de l’aveuglement de la population. C’est une ode à la liberté de penser et aux difficultés qu’on peut rencontrer pour se détacher d’une manipulation de masse.

L’après-lecture (11 points sur 15)

Alors, là j’ai été un peu vache niveau notation, mais je vais t’expliquer pourquoi.

A titre perso, j’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture et j’aurais mis un quasi sans-faute. Sauf que quand tu es chroniqueur on te demande pas si tu aimes ou pas (enfin un peu quand même…), on te demande si le public cible va aimer ou pas.

Pour moi, la façon dont c’est amené, on pourrait penser que le public cible est un féru de SF, un bon geek qui adore les dystopies futuristes à la Matrix et du coup ça fait peur à Monsieur tout-le-monde. Mais pas du tout. Un féru de SF cyberpunk pourrait même reprocher le côté + sociologique du roman que technologique.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

C’est une pépite, c’est indéniable, MAIS, ça s’adresse pas forcément au public qu’on pourrait imaginer. C’est pas du young adult, c’est pas de la hard SF, c’est une bonne dystopie accessible à tous. Tiens, si tu as lu le cercle de Dave Eggers, tu dois savoir de quoi je parle. On est vraiment dans le même registre, je trouve !

Un premier tome super prometteur et qui donne envie de découvrir la suite !


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

Comme toujours, je te mets le lien pour te fournir le roman sur Amazon. Tu peux également suivre l’auteure (fais-le !) sur son site ou sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram).

Et si tu succombes à ce roman, tu peux laisser ton avis sur Amazon, mais aussi sur Babelio. N’oublie pas, un commentaire, c’est un auteur et un lémurien sauvés !

Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

Le lien Amazon est affilié, ça me permet d’avoir une commission. En utilisant ce lien, tu soutiens mon travail et me permet de pouvoir investir dans de nouveaux projets !

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Cosmovers – Sébastien Dennaud et Julien Paschetta

Afin de rendre mes chroniques toujours plus précises, j’ai décidé de créer un barème sur 100 points (merci les supers conseils de Tata Nexua !) afin de te donner une note plus détaillée. Tu peux retrouver la liste de mes différents critères ici.

Aujourd’hui je vais de nouveau te présenter un roman dans un registre que je lis très peu (voire pas du tout en dehors du mois que je lui avais consacré !) : la SF ! Et on va plus précisément s’attaquer à un space opera. Non ! Une fois de plus, tu te calmes Jean-Eudes ! On ne va pas voir un opéra, on va parler d’un bouquin. Un space opera. Bon, tu sais quoi ? Tu me gonfles. assieds-toi et je t’explique tout ça.


Style : Bah, space opera, du coup !

Date de publication : 2020

Points barème : 77/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

Tout commence par l’évasion d’une prison quelque part dans l’espace. Là où les mecs de prison break ont mis des saisons à se faire la malle, un petit groupe de terroristes réussit haut la main à libérer tout un groupe de dangereux criminels.

Seulement, cette évasion tombe assez mal puisque des tensions politiques semblaient déjà pointer le bout de leurs nez dans la Voie Lactée. Entre les complots et les tensions qui secouent les différentes planètes, Hawkins et son équipage devront mener l’enquête et retrouver les fugitives.

Mais voilà, des secrets du passé pourraient bien refaire surface…

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier les auteurs pour leur confiance.

Le premier regard (15 points sur 15)

Bon, alors, je ne suis pas spécialement portée vers la SF et encore moins le space opera, mais faut bien avouer que la couverture, elle claque sa mère et qu’avec un tel résumé (le vrai, hein, pas le mien. T’as qu’à cliquer sur le lien si tu veux le voir) on ne peut qu’être curieux.

Très vite tu comprends dans quoi tu t’embarques. Je veux dire, celui qui s’imagine direct qu’il va lire une romance ou de feel-good, je sais pas ce qu’il a fumé, mais j’en veux bien un bout.

Ma lecture (54,5 points sur 70)

Un univers ultra bien développé

Pour le coup, ça fait dix ans au bas mot que les deux auteurs peaufinent leur univers et ça se sent. Non, sincèrement, chaque micro-nano-détail a été pensé. Vraiment ! Je rigole pas. C’est-à-dire que ce monde à son univers (pour un space opera l’inverse aurait été un comble), son régime politique, son unité de mesure, ses espèces… Bref, tout

Et il y a qu’à voir, les deux auteurs ont même créé un site internet dédié à tout ça où ils nous parlent des usages et coutumes. Bref, le truc a été super bien pensé. Il y a pas mal de passages explicatifs dans le roman, ce qui nous permet de bien tout comprendre, parce que sans ça, c’est vrai qu’on peut facilement se perdre. Après tout, on suit une enquête qui va nous mener aux quatre coins de l’espace et en plus de cela, on multiplie les points de vues en passant du côté des « méchants » et des « gentils ». On aurait eu vite fait de se perdre sans les explications.

Peut-être un peu trop développé, mon capitaine !

Comme je disais, l’univers est super développé et on sent que les auteurs le maitrisent à fond. Franchement ils peuvent passer des heures à nous en parler tant ils sont passionnés… Bon, le problème, c’est peut-être que, justement, ils passent des heures à nous en parler. Par moment, une scène d’action peut être subitement interrompue pour qu’on nous explique un terme ou une notion et ça casse un peu l’ambiance, faut bien l’avouer.

D’autant plus que niveau ambiance… Bah, j’ai un mini cerveau riquiqui qui a un peu du mal quand il y a trop d’informations et là, j’étais tellement noyée sous le flux que je pense sincèrement que je n’ai absolument pas tout retenu et je passais parfois un peu trop mon temps à essayer d’apprendre mon cours plutôt que de me laisser porter par le récit.

A cause de cet afflux d’info, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire ou même encore à ressentir de la sympathie pour les personnages.

Et si c’était autre chose ?

Pourquoi mettre une telle note alors ? Tout simplement parce que, même si la SF, c’est pas mon truc, je sais reconnaitre un bon univers quand j’en croise un et là, on tient un très bon truc ! Vraiment ! En fait, je trouve que le format « roman » n’est pas celui qui est le + adapté. Les auteurs ont un peu de mal à nous faire passer les émotions par des mots, mais pourtant l’intrigue est vraiment pas déconnante. Elle ne transpire pas l’originalité et peut être parfois un peu prévisible, mais elle est efficace, ça c’est sur.

En fait, l’univers de cosmovers est vraiment visuel et j’aurais plutôt vu un format BD, manga ou encore, soyons fou, un film ! Alors je sais, un film SF avec un budget auto-édition, c’est pas ce qui se fait de plus simple, mais pourtant, je suis persuadée qu’en série ou film ça aurait vraiment de la gueule.

Cosmovers, c’est l’univers type que les fans de cosplay kiferaient découvrir (renifle-moi ce gros cliché que je viens de te servir !). J’imagine même pas le nombre de chefs-d’œuvre qu’il pourrait y avoir issu de ça ! Imagine, toute une convention déguisée en Cosmovers ? Bon, t’as peut-être pas lu le bouquin, mais moi si et je peux te dire que ça aurait de la gueule, ça aussi.

L’après-lecture (8 points sur 15)

Alors, vraiment, après ma lecture, je suis pas convaincue par le format « roman ». Je trouve que ça ne s’y prête pas forcément, ou alors que l’angle de narration choisi par les auteurs n’est pas le plus efficace. Pourtant, leur plume est vraiment agréable, mais… Trop réfléchie, je pense.

Pourtant… Pourtant, je suis sur le cul face au travail qu’il a fallu abattre pour créer un monde comme ça. Perso, ça fait quatre ans que je trime sur un pauvre monde fantasy à la con (un truc vraiment minimaliste) et je suis contente quand j’arrive à créer un truc issu à 99,99% d’un poisson-humain mythique et que j’ai appelé ça une « siroune ». Bref, ni fait ni à faire, donc forcément je suis ébahie face à tant de créativité.

Mais voilà, pour moi, ça suffit pas pour le format « roman ». Avec un tel support, faut avant tout miser sur les mots, transpirer l’émotion à travers eux et les deux auteurs, eux, font tout passer par la complexité de leur monde.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Je vais me répéter à force, mais pépite pour l’univers cosmovers et malheureusement pas pépite (selon moi, ça n’engage que moi) pour le roman. Je t’invite vraiment à découvrir cet univers parce qu’il est riche, passionnant et qu’écouter ses créateurs en parler, c’est forcément ultra intéressant, mais pour ce qui est du roman, je te le recommande seulement si tu es un fan des univers complexes.

Si comme moi, tu es pas trop SF, tu risques d’avoir du mal à accrocher parce que c’est vraiment l’intérêt même du bouquin. Pour le coup, c’est vraiment une œuvre qui est faite pour les mordus du genre.


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

Comme toujours, je te mets le lien pour te fournir le roman sur Amazon. Tu peux également suivre les auteurs (fais-le !) sur leur site ou sur Twitter.

Et si tu succombes à ce roman, tu peux laisser ton avis sur Amazon, mais aussi sur Babelio. N’oublie pas, un commentaire, c’est un auteur (enfin, deux ici !) et un lémurien sauvés !

Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

Le lien Amazon est affilié, ça me permet d’avoir une commission. En utilisant ce lien, tu soutiens mon travail et me permet de pouvoir investir dans de nouveaux projets !

Publié le 2 commentaires

Apocalypse – Editions des tourments

Afin de rendre mes chroniques toujours plus précises, j’ai décidé de créer un barème sur 100 points (merci les supers conseils de Tata Nexua !) afin de te donner une note plus détaillée. Tu peux retrouver la liste de mes différents critères ici.

C’est le retour ! Après autant de temps sans chronique, fallait que je revienne avec un truc bien sombre et dark comme on les aime, non ? La dernière fois, je te présentais Exsangue, cette fois c’est une deuxième anthologie que je découvre dans cette maison d’édition !


Style : Horreur

Date de publication : 2021

Points barème : 75,5/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

Boom. Une explosion, un virus, la guerre, la religion… Il y a mille et une façons de détruire le monde, d’accéder à ce que l’on nomme l’apocalypse. Dans cette anthologie, tu découvriras quinze récits différents, quinze fins du monde. Ou du moins du monde tel que nous le connaissons.

Fin d’une ère, début d’une autre. Plonge dans ces récits plus angoissants les uns que les autres.

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions des tourments pour leur confiance et l’envoi de cette anthologie.

Le premier regard ( 12,5 points sur 15)

Bon, on va pas se mentir, l’anthologie Exsangue ne m’avait pas totalement convaincue au début. La couverture, le résumé, les petites fautes d’orthographe… J’avais eu quelques sueurs froides, mais là la maison d’édition a totalement réussi à me captiver. J’aime beaucoup cette couverture qui frappe direct dans le thème et est bien plus travaillée. Ça, ça attire mon attention !

Bon, et là où j’avais pu reprocher un certain manque de relecture dans la précédente anthologie, ce n’est pas du tout le cas ici. Il y a peut-être quelques fautes (comme dans tous bouquins, tu vas me dire !) mais je ne les ai pas du tout vues. J’ai pas cherché à les voir non plus, mais au moins elles ne m’ont pas du tout sauté à la figure si il y en a.

En fait, pour moi, cette anthologie est beaucoup + travaillée et aboutie que la précédente au premier regard.

Ma lecture (51 points sur 70)

La qualité des textes

Dans une anthologie, tu trouves plusieurs auteurs et donc plusieurs plumes. Forcément, tu ne vas pas être réceptif à tous et tu vas en préférer certains. Mais ici, même sans parler de goût personnel, j’ai trouvé que chaque nouvelle avait vraiment sa qualité et méritait sa place. Bon, bien sur que certaines me plaisaient +, mais il n’empêche que j’ai apprécié la lecture de chacune.

Il y a moins d’auteurs pour ce recueil et je ne sais pas si c’est par choix ou non, mais je trouve cette décision vraiment bonne. Ça permet d’avoir un nombre certes plus réduit de nouvelles mais plus qualitatif et c’est ça qu’on aime !

On est dans le thème, les gars !

Là encore, un sans faute ! Pour le coup tout le monde rentre dans le thème et on aime ça. Tu n’es pas déçu par cette sélection à partir du moment où si tu as choisi cette anthologie c’est que tu t’attendais à un truc bien dark. On n’est pas forcément dans l’horreur profonde, le glauque ou trash, mais tu sens bien que le feel-good, c’est pas vraiment le style du bouquin.

Certaines nouvelles présentent des mondes apo et sont simplement là pour te donner le frisson, d’autres sont plutôt faites dans l’optique de passer un message. Et puis certaines mêlent la religion à tout ça. Mais à chaque fois, tu en as pour ton argent.

Chacun sa route, chacun son apocalypse

Un autre petit point que j’avais reproché à Exsangue, c’était la ressemblance parfois trop importante entre les nouvelles. On voyait pas mal de vampires quand même. Ici, pas du tout ! Comme je te disais, il y a vraiment de tout et le nombre plus réduit de nouvelles permet peut-être aussi d’avoir + facilement des thèmes différents. En tout cas, ça a été une très bonne surprise pour moi.

Il y avait vraiment de tout : du zombie en passant par les cavaliers de l’apocalypse, toutes les formes imaginables sont là et superbement interprétées.

L’après-lecture (12 points sur 15)

Pour moi, ce recueil est vraiment une très bonne découverte et c’est exactement ce que j’attends d’une anthologie. Les nouvelles sont assez courtes et permettent d’être lues en une passe à chaque fois. C’est vraiment un bouquin agréable si tu veux te taper un peu de lecture le soir avant de te coucher. Une petite nouvelle par jour et c’est la détente assurée… Enfin, détente si tu aimes les histoires qui font frissonner, bien entendu !

Pour moi, cette anthologie fait partie de ces livres que j’appelle maintenant « prescrit sur ordonnance ». Je m’explique : tu le lis comme tu prendrais un traitement médicamenteux. Une nouvelle par jour le soir avant de dormir et tu peux être sûr que tu vas déguster ta lecture !


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

Dans la sélection de ses textes comme dans sa réalisation, je trouve cette anthologie meilleure qu’Exsangue. Je pense que tu l’auras compris ! Même si ma première lecture était loin d’être alarmiste, Apocalypse m’a vraiment réconciliée avec les éditions des tourments et j’ai hâte de découvrir les autres bouquins que j’ai pu recevoir.

Si le reste est de ce même niveau, je risque de prendre mon pied.


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Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

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