
Alors, à partir de maintenant, finies les notations ! Pourquoi ? Ah, bah j’ai toujours eu un certain problème avec la notion de note, je trouve ça trop scolaire et trop… beurk. Et aussi, j’ai fait le ménage sur mon PC et j’ai supprimé mon Excel de notation sans faire exprès… Et j’ai eu la flemme d’en refaire un nouveau. Il y a de ça aussi, on va pas se mentir.
Bref ! Aujourd’hui on se retrouve pour le volet ultime de la trilogie des Singes de la Bêtise. Si tu n’as pas encore lu les tomes précédents, je t’invite à voir ma chronique du tome 1 ici.
Style : Horreur
Date de (re)publication : 2021
DE QUOI ÇA PARLE ?
On plonge directement dans un royaume gouverné par un affreux tyran aussi cruel que sourd aux souffrances de ses sujets. Le peuple vit une misère sans nom et l’avenir semble bien morose. Pourtant, une jeune fille, espoir inespéré, est prête à prendre tous les risques pour que la justice règne de nouveau sur le pays.
Leader de la résistance, elle combattra jusqu’au bout pour que…
Et si on tournait la page et qu’on passait au chapitre suivant ? Un jeune homme découvre dans une mystérieuse bibliothèque, un (encore plus) mystérieux roman. L’histoire est banale, voire carrément mal écrite. Et pourtant… et pourtant il ne peut s’arrêter de lire.
Quel point commun peut-il bien y avoir entre ces deux destins ? A toi de le découvrir
QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?
Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteur pour sa confiance renouvelée tout au long de sa trilogie. Aujourd’hui, il est temps de conclure avec cet opus final.
Ma lecture
On reprend les mêmes codes que les précédents et… On change tout !
Tu commences ta lecture et là tu retrouves pas mal des codes des deux premiers tomes. Alors, que ce soit clair entre toi et moi : Joseph Kochmann ne répond TELLEMENT pas aux codes classiques qu’il a créé les siens. Et forcément, tu arrives très facilement à reconnaitre sa patte.
Qu’est ce qu’on retrouve ici ? Eh bien, un univers unique avec ce royaume quasi fantastique, un animal, une couleur et un nombre propre au tome et qui reviennent en boucle, un triangle amoureux avec le couple et la cinquième roue du carrosse. Et là…
Et là, paf ! La première partie se termine et on sort complètement du récit pour rencontrer un autre univers et d’autres personnages… Le schéma habituel que tu t’attendais à rencontrer, il est foutu en l’air en deux trois mouvements.
Pardon, pourriez-vous m’indiquer mon chemin ?
En fait, la première partie (qui correspond grosso merdo au 1/3) tu comprends ce qui se passe autour de toi. Si habituellement, tu aurais pu être un tantinet paumé, là, c’est le 3ème roman que tu lis de Joseph Kochmann, tu connais le gugus et tu sais que son univers est ultra barré, donc la logique, ça fait longtemps que tu l’as abandonnée sur le bord de la route.
Mais dès que commence cette seconde partie… Même moi, qui pourtant suis habituée à Joseph, j’ai été totalement paumée ! Attention, pas dans le mauvais sens du terme. J’ai essayé au début de controler ma lecture et de chercher les liens, un sens avec tout ce que j’avais pu lire avant et je t’avoue que j’ai un poil fini frustrée. Parce que je comprenais ABSOLUMENT RIEN.
Il m’a fallu quelques chapitres pour comprendre où voulait en venir l’auteur et surtout, quel était l’intérêt de cette première partie !
Une conclusion très atypique
En réalité, ce troisième opus n’est pas un tome de plus. Ce n’est pas la reproduction de son schéma dans un autre univers. Ce troisième opus, c’est l’ensemble des réflexions de l’auteur sur sa propre trilogie. A travers un personnage fictif, il nous fait une étude de sa propre psychologie et des motivations qui l’ont poussé à écrire. Il se moque de lui-même, se pique, se juge pour au final nous expliquer tout ce qui se cache derrière la saga.
C’est un tome ultra intimiste, à la frontière entre le roman fantasy et l’autobiographie fictive. Il y a un je-ne-sais-quoi d’essai aussi, lorsqu’il nous explique les raisons qui le poussent à écrire.
Narcissique, tu dis ? Non ! Pas du tout. Parce que, s’il a fait de lui-même un personnage, il est loin d’être l’élément central du roman. En réalité, le personnage principal, ce n’est pas lui, ce ne sont pas les perso qu’on a retrouvés de tome en tome. Non, le personnage principal, c’est la trilogie.
Ouais, je sais. Il y a de quoi foutre en l’air ton cerveau !
L’après-lecture
J’ai été très perturbée par ce dernier tome. Fan dès les premières lignes de la trilogie, j’avoue que ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Est-ce que je suis déçue ? Non ! Bien sûr que non ! Ce dernier tome m’a vraiment surprise et je pense que je reste encore un peu sous le coup du choc. Choc que Joseph Kochmann ait choisi cet angle de conclusion, Choc qu’il ait pris autant de risque, choc d’avoir ressenti un lien si intimiste et fort avec lui rien qu’en lisant ce dernier tome.
PÉPITE OU PAS PÉPITE ?
Deaf, c’est pas un livre qu’on aime ou que l’on aime pas. On peut pas qualifier ça, c’est trop étrange, trop atypique. Par contre, c’est un roman qui nous touche, nous bouleverse et nous fait prendre conscience de ce que représente l’art créatif.
OÙ TROUVER LE ROMAN ?
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Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !
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