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Les sacrifices de Nari – Ylanë Maÿvis (Vraiment ?)

Afin de rendre mes chroniques toujours plus précises, j’ai décidé de créer un barème sur 100 points (merci les supers conseils de Tata Nexua !) afin de te donner une note plus détaillée. Tu peux retrouver la liste de mes différents critères ici.

Quoi ? Tu ne connais pas le monde de Koro ? Mais pourtant il s’agit d’une culture ultra populaire. La preuve ! L’historienne Ylanë Maÿvis nous a offert tout un tas de textes relatant le passé de ses peuples. Comment ça le monde de Koro n’existe pas ? Comment ça Ylanë Maÿvis n’est pas la vraie auteure de ce roman ? OK, OK, reprenons tout depuis le début…


Style : SFF/ Planet Opera

Date de publication : 2020

Points barème : 72/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

Le monde de Koro n’a pas toujours été celui que l’on connait aujourd’hui. Avant cela, existaient des peuplades tribales. Elles vivaient au rythme de ses sacrifices et de ses traditions religieuses depuis des temps immémoriaux.

Pourtant, sous le règne de l’Aÿr Balog le Malin, tout semble remis en question. Les Nilagos pourront-ils se relever ? Comment parviendront-ils à retrouver les faveur de leur Déesse ?

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteur pour sa confiance.

Le premier regard (14 points sur 15)

Avant de te parler de la couverture, je vais m’attarder deux secondes sur la com’ que l’auteur a créée autour de son roman. Déjà, qui est l’auteur ? On te dit qu’il s’agit d’un texte historique de Ylanë Maÿvis, traduit par Nicolas Jolie… Vraiment ? Bon, on va faire semblant d’y croire, parce que ça fait clairement partie de la magie du roman ! Se dire qu’il s’agit d’un vrai texte historique…

Alors, quel est le rapport avec le premier regard ? Bah, déjà, si tu pars du postulat qu’il s’agit d’un texte « historique » (ouais, je le mets entre guillemet parce qu’on te parle quand même de mythologie, donc on repassera pour la véracité historique), je trouve que la couverture est ultra raccord. Elle a une certaine ambiance « livre universitaire ». Je suis la seule à trouver ? Bah, laisse-moi dans mon délire, alors !

Pour moi, l’auteur (Nicolas Jolie, hein. Parce que je suis pas totalement dupe !) nous a sorti un plan marketing du tonnerre ! Il y a son roman, bien entendu, mais il y a également une histoire (fictive) derrière la création de ce roman. Et ça j’adore.

Bon, et clairement, le résumé ne fait que te convaincre et entretient ton délire. Vraiment.

Ma lecture (48,5 points sur 70)

Bon, c’est réel ou pas ???

Ah, ah ! Tu aimerais bien savoir ? Est-ce basé sur un vrai peuple tribale ? Est-ce une fiction ? Bon, déjà, si tu poses la question c’est que tu as mal lu ma description en haut… « Planet Opera »… A moins que Nicolas Jolie ne soit entré en contact avec des Aliens au cours de sa vie, il y a fort à parier que ce n’est que de la fiction.

Déçu ? Bah, faut pas, mon gars. Parce que tu peux jouer les naïf jusqu’au bout et continuer à y croire.

Parce qu’on pourrait presque y croire ! Alors oui, tu te doutes bien que ce n’est pas un texte historique. Déjà, à partir du moment où on commence à te parler de Dieux qui côtoient les mortels, tu renifles le trip sous acide. Mais par contre, c’est crédible dans la construction de sa mythologie. En fait, tout comme tu irais lire des textes sur la mythologie grecque, tu peux lire les Sacrifices de Nari.

Il y a vraiment un je-ne-sais-quoi qui colle très bien à L’Iliade, par exemple.

Mêler passé et futur

Alors, on te dit dès le départ qu’il s’agit d’un roman relatant le passé de la tribu des Nilagos. Donc, quand on te dit passé, toi, bêtement, tu penses tribu primaire avec un os dans le nez et une peau de bête sur les épaules.

Ouais mais non !

Parce que c’est + subtile que ça. Ce que j’ai apprécié dans ce roman, c’est que Nicolas Jolie (Enfin, je veux dire Ylanë Maÿvis…) nous pointe du doigt un fait que l’on a tendance à oublier : civilisation passée ne veut pas dire civilisation moins évoluée niveau technologie.

Alors, oui, si les Nilagos ne surfent pas sur le dernier smartphone à la mode, ils ont tout de même quelques éléments de technologies qu’on est loin d’avoir. Genre une « bulle de protection » contre la pluie… Mais qu’est-ce qu’Elon Musk attend pour fabriquer ça ? Je le soupçonne d’avoir des origines bretonnes et de kiffer la flotte…

Bon, revenons à nos Nilagos. Je leur ai trouvé un petit air d’Atlantide. Ou des Na’vis d’Avatar. Mais comme je peux pas blairer Avatar, on va rester sur la comparaison avec l’Atlantide.

Qui dit autre planète dit… autre vocabulaire !

Alors, là l’auteur (enfin, l’auteurE vu que c’est Ylanë Maÿvis qui l’a écrit… Tu y crois toujours, c’est bon ?) a joué très risqué ! Parce que forcément, on est face à un monde et une technologie que l’on ne connait pas. Les titres hiérarchiques, les Dieux, la faune et la flore… Tout ça nous est inconnu. Du coup, comme qui fait pour nous conter tout ça ? Bah, il le fait comme si nous connaissions déjà les termes.

Donc pas de définitions. Pas de paragraphe explicatifs. Tu lis ça et tu te démerdes pour comprendre tout seul.

Eh bien, moi qui ai tendance à me foutre en PLS dans ces moments-là, j’ai été agréablement surprise de me rendre compte que je n’étais pas du tout paumée. Je ne sais pas trop par quelle magie noire l’auteur arrive à nous faire entrer tout ça dans le cerveau, mais ça fonctionne !

Et finalement, je suis même contente qu’il n’y ait pas de définition ou de lexique. Parce que si tu te rappelles bien, c’est censé être un texte historique. Donc toi et moi, on est censé connaitre ces animaux, cette technologie… En fait, nous expliquer les termes, ça aurait revenu à casser la magie.

l’après-lecture (9,5 points sur 15)

Alors, au final, que donne cette expérience ? La lecture est agréable, ça c’est sûr, mais, je ne sais pas, j’ai été légèrement frustrée. Je voulais vraiment que l’auteur joue à fond la carte du récit historique et finalement, j’ai peut-être un peu trop vu les ficelles qui tenaient tous ces personnages.

Il n’a pas réussi à totalement me transporter dans ce délire.

Il manque un tout petit élément pour compléter cette communication (que, je tiens à rappeler une dernière fois, je trouve géniale).

Le roman ressemble encore trop à un roman à mon goût et pas assez aux récits mythologiques. Pourtant, on y retrouve pas mal de codes du genre !


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

C’est un roman assez sympa à lire, surtout si tu veux découvrir un planet opera qui change de l’ordinaire. Là, tu es loin de la SF pure et dure, c’est ultra accessible, tout en ayant un univers vraiment développé.

C’est une lecture très agréable, comme je le disais, mais il m’a manqué un petit truc. Peut-être développer un peu + l’histoire qui reste assez courte ? Ou alors exploiter + en profondeur le côté mythologie ? Je ne sais pas dire…


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

Comme toujours, je te mets le lien pour te fournir le roman sur Amazon. Tu peux également suivre l’auteur sur son site ou sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram).

Et si tu succombes à ce roman, tu peux laisser ton avis sur Amazon, mais aussi sur Babelio. N’oublie pas, un commentaire, c’est un auteur et un lémurien sauvés !

Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

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