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Pandémoniaque – David Cardavebor

Afin de rendre mes chroniques toujours plus précises, j’ai décidé de créer un barème sur 100 points (merci les supers conseils de Tata Nexua !) afin de te donner une note plus détaillée. Tu peux retrouver la liste de mes différents critères ici.

J’aime l’horreur ! Je kiffe l’horreur ! Je respire l’horreur ! Et quand en +, on me dit que c’est un mélange entre du Stephen King et Evil Dead ? Forcément je fonce. Laisse-moi te parler un peu de cette novella horrifique.


Style : Horreur/Fantastique

Date de publication : 2020

Points barème : 77/100


DE QUOI ÇA PARLE ?

Juste une petite farce innocente. Rien de bien méchant ! Une lumière qui s’allume toute seule et le tour est joué. En tout cas, c’est ce qu’ils croyaient, mais rien ne se passera comme prévu.

Alors qu’un groupe d’ado se retrouve pour une soirée spiritisme des plus banales, les évènements vont s’enchainer à une allure folle et bientôt, des démons du passé ressurgiront.

Si la justice humaine reste faillible, d’autres rôdent pour contrer cela.

QU’EST-CE QUE J’EN AI PENSÉ ?

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteur pour sa confiance.

Le premier regard (13,5 points sur 15)

Dès le début, tu comprends que tu as affaire à un roman d’horreur et je dirais même que le côté démon ressort plutôt vite ! La couverture est vraiment raccord avec l’intrigue, à tel point que… Bah en fait, il y a cette petite phrase assez anodine sur la couverture qui finalement te permet de sentir venir la conclusion assez rapidement. C’est un peu dommage, parce qu’elle vient diminuer l’effet de surprise au final.

Du coup, mon conseil, c’est de ne pas trop regarder la couverture avant de te lancer dans la lecture.

Ma lecture (52,5 points sur 70)

De l’horreur, oh oui !

Alors, parfois on te vend de l’horreur et finalement, c’est du fantastique qui bouge un peu +, mais ça va pas chercher + loin. Est-ce que c’est le cas ici ? Non ! Pas du tout, là on est vraiment sur de l’horreur. Tu retrouves des thématiques très années 80 qui viennent apporter leur touche de nostalgie. En même temps, l’auteur ne s’en cache pas ! Dans sa com’ il te parle de Stephen King et d’Evil Dead.

Alors, je nuancerais peut-être un peu. Pour moi, la comparaison avec Stephen King n’est pas forcément la meilleure. Stephen King a un style très simple et épuré. On est sur des thèmes plutôt relatifs à la folie ou la noirceur humaine et c’est pas forcément le cas dans Pandémoniaque. Dans le roman de David Cardavebor, on est vraiment sur le thème des démons, de la possession. Quelque chose entre l’Exorciste et oui, en effet, Evil Dead. La plume aussi ! La plume horrifique de l’auteur se rapprocherait plutôt des auteurs d’un ancien siècle.

Quelques difficultés pour rentrer dans l’histoire

Alors, au début, j’ai eu un peu de mal à dompter la bête. Pourquoi ? Je pense que c’est vraiment personnel et que tu n’auras surement pas le même problème que moi. En gros, je vais peut-être me répéter à force, mais j’ai une préférence pour les textes simples, directs et cashs. En gros, je suis un peu simplette et les envolées lyriques, ça peut vite me perdre.

La plume de l’auteur est très belle, là, je ne peux que confirmer. Il fait de belles phrases, il joue très bien avec la langue française et il se lance dans de prodigieuses descriptions qui ne sont pas du tout barbantes. Le seul problème, c’est que tout ça, ça a tendance à me faire décrocher. Encore une fois, je ne dis pas que ça vient de l’auteur ! C’est vraiment un truc entre moi et moi-même, mais j’étais obligée de t’en parler.

Tout ça, ça m’a empêché de vraiment ressentir la tension dès le début du récit, de vivre l’angoisse des personnages. Je restais un peu en surface sans ressentir dans mes tripes la violence des mots que je lisais.

Et puis arrive ce moment où le personnage principal revoit une série de flashs tout droit venus de son passé. Ça a pas vraiment aidé, ça aussi. J’avais déjà du mal à m’ancrer dans le présent et là on me balançait de scène en scène sans me laisser le temps de digérer.

Et finalement, au fur et à mesure, je me suis faite à tout ça.

Et là on comprend !

Je vais pas mentir, à cause de la petite phrase en couverture, j’ai commencé plus ou moins à comprendre le dénouement. Sur le coup, ça m’a fait bizarre. Ça et d’autres éléments commençaient à me travailler. Et puis je me suis souvenue du résumé : « Entre Stephen King et Evil Dead« . Mais oui ! C’est ça ! Evil Dead !

Ça ne servait à rien d’insister à vouloir lire cette novella comme un récit glaçant et ultra sérieux, à vouloir que le suspens me tienne dans le noir complet jusqu’au bout. Mais bordel, depuis le début je lisais mal ce bouquin ! Ça serait comme regarde Evil Dead et le critiquer parce qu’il ne fait pas assez peur, parce qu’il n’est pas assez dark, parce qu’il ne prend pas aux tripes. MAIS C’EST PAS LE BUT A LA BASE !

En fait, ce bouquin se trouve vraiment à la frontière entre le pur livre d’horreur et la parodie de genre. Assez sérieux pour faire illusion mais trop atypique pour que tu n’aies pas un doute.

l’après-lecture (11 points sur 15)

Franchement, je dois bien avouer que cette fin m’a pas mal convaincue ! Alors oui, j’avais un peu senti le truc venir, mais il n’empêche que je trouve que tout s’emboite bien et que les petits reproches qu’on pouvait faire au fur et à mesure de la lecture sont balayés en bouclant le bouquin.

Et puis, il y a un élément aussi dont je dois te parler. La novella n’est pas seule. Non, non, non ! Il y a un petit texte juste après, pas très long, c’est l’histoire de quelques pages. Eh bien, ce petit texte, je l’ai trouvé très agréable à lire. C’était vraiment une bonne façon de terminer la lecture. Je dirais presque qu’il m’a même d’avantage plu.


PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

La plume de l’auteur est vraiment très élaborée et très belle. Il arrive à avoir une écriture complexe sans pour autant perdre en fluidité et ça c’est un exploit. Il y a une vraie qualité dans ses écrits et on sent le travail derrière tout ça. Après, à titre totalement personnel, j’ai du mal à établir une connexion avec ce texte et à ressentir pleinement les émotions. Je pense que je ne suis pas réceptive à la façon d’écrire de l’auteur, parce que je suis capable de reconnaitre que c’est une très bonne histoire.

Tu sais, ça arrive parfois, tu lis un roman, tu reconnais que c’est très bon, tu peux même te dire que c’est un chef d’œuvre et pourtant, tu ne ressens pas cette étincelle que tu devrais ressentir. C’est ce qui s’est passé ici. Je suis sûre qu’il fera le bonheur de beaucoup de lecteurs et moi-même j’ai trouvé la lecture agréable, mais je sais que mon enthousiasme face à Pandemoniaque est en deçà de ce qu’il mérite.

Je t’invite vraiment à lire d’autres avis parce qu’il mérite qu’on s’y penche et comme je suis passée à côté de ma lecture, je n’arriverai pas à lui rendre justice.


OÙ TROUVER LE ROMAN ?

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Voilà, j’espère que cela t’aura plu. À bientôt pour une prochaine lecture !

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